Canonical (Ubuntu) utilise sa marque contre un site critique

Comme le ferait des éditeurs de logiciels propriétaires, l'éditeur de la distribution Linux Ubuntu a tenté d'utiliser ses droits de propriété intellectuelle pour faire taire un site internet critiquant de potentielles atteintes à...

La fin d'AdBlock ? Google prend le contrôle exclusif des extensions Chrome

Officiellement pour des raisons de sécurité, mais officieusement également pour s'assurer la main-mise sur l'environnement, Google a décidé de bannir à partir du mois de janvier toute extension pour Chrome qui ne sera pas validée et...

IBM vendra votre profil psychologique créé à partir de Twitter

IBM développe actuellement un outil qui lui permet d'établir un profil psychologique des utilisateurs de Twitter, en sondant les profondeurs de l'âme à travers les messages de 140 caractères publiés par les internautes.

Ason Technology expose son panneau lumineux OLED multi couches à haute performance

L'entreprise Ason Technology Co Ltd exposait pour la première fois son panneau lumineux OLED [1] composé d'un assemblage de 5 couches électroluminescentes durant la FPD International 2013 [2] qui s'est déroulé à Yokohama du 23 au 25 octobre.

Un projet européen sur l'optimisation des centres de données cloud

Le projet européen CACTOS, lancé en octobre 2013, réunit des centres de compétences en informatique, dont notamment le Centre de recherche en informatique de Karlsruhe (FZI - Bade-Wurtemberg),

mardi 12 novembre 2013

AMD parle de ses prochains APU, capables de faire tourner BF4 en 1080p

C'est à l'occasion de son salon dédié aux développeurs, l'APU13, qu'AMD vient de donner un peu plus d'informations sur Kaveri, sa nouvelle génération d'APU qui verra le jour dès janvier 2014.


Kaveri verra donc le jour le 14 janvier prochain. Cet APU repose sur une partie CPU (socket FM2+) dont l'architecture évolue par rapport aux actuels puces Richland. On trouvera ainsi jusqu'à quatre cœurs Steamroller, des cœurs censés apporter un gain de performance malheureusement non quantifié pour l'instant.

La partie graphique intégrée occupera 47% de l'espace de la puce. Celle-ci repose bien entendu sur l'architecture GCN d'AMD, mais dans sa version "évoluée" que l'on retrouve sur les Radeon R200 (hors R9 280X). Cet iGPU abritera 512 unités de calcul pouvant fonctionner jusqu'à 720 MHz, de quoi proposer des performances proches de celles d'une Radeon HD 7750.

AMD a profité de l'occasion pour faire une démonstration avec Battlefield 4 qui s'affiche de manière assez fluide sur l'A10-7850K. La définition était le full-HD (1080p) et le niveau de détail réglé sur Moyen. Compatible Mantle, l'iGPU en présence pourra également bénéficier d'un regain de performance lorsque l'API sera disponible. Cela permettra de gagner en fluidité ou d'augmenter sensiblement le niveau des détails.

Côté puissance brute, en fonctionnement "compute" où l'iGPU aide le CPU pour les calculs, le gain entre un A10-6800K (Richland) et un A10-7850K (Kaveri) reste assez faible puisque l'on passera de 799 Gflops à 856 Gflops, soit une augmentation d'à peine 7%. Plus de détails sur Kaveri devraient être disponibles au courant de la semaine, au gré des différentes annonces qu'AMD fera lors de l'APU13

------------

65% de la population mondiale bénéficiera d’une couverture 4G LTE en 2019

Selon le dernier rapport sur la mobilité publié par Ericsson, le nombre d’abonnements mobiles devrait atteindre les 9,3 milliards d’ici 2019 et les Smartphones devraient représenter plus de 60 % de ce chiffre, soit 5,6 milliards.


Pour favoriser l’expérience des utilisateurs de Smartphones, les réseaux WCDMA/HSPA devraient couvrir 90 % de la population mondiale d’ici 2019. Par ailleurs, près des deux tiers (65 %) de cette population bénéficiera d’une couverture 4G/LTE.

Actuellement, les Smartphones comptent pour 25 à 30 % de la totalité des abonnements mobiles, même s’ils représentent la majorité (55 %) des téléphones mobiles vendus au cours du troisième trimestre. Le trafic généré par les Smartphones va se multiplier par 10 entre 2013 et 2019, pour atteindre le chiffre de 10 exaoctets. Avec une croissance de 55 % par an, le trafic vidéo représentera plus de 50 % de la totalité du trafic de données mobiles. Quant aux réseaux sociaux et services web, leur contribution au trafic sera d’environ 10 % chacun en 2019.

Douglas Gilstrap, Senior Vice-Président et directeur de la stratégie d’Ericsson, explique : « Les Smartphones ont connu un taux d’adoption phénoménal et ce n’est pas fini. S’il a fallu plus de cinq années pour atteindre la barre du milliard d’abonnements, moins de deux années vont suffire pour atteindre celle des deux milliards. Entre aujourd’hui et 2019, les abonnements pour Smartphones vont carrément tripler.»

Tokyoflash Kisai Console

Version revisitée de la Kisai Console, cette montre en bois de santal noir ou rouge est la dernière née de la firme japonaise Tokyoflash.


Pesant 60 grammes et dotée d’une batterie rechargeable via USB, la Kisai Console Wood dispose (tout comme son homologue en acier inoxydable) d’un affichage LED bleu ou vert composé de plusieurs formes dont l’illumination vous indiquera l’heure qu’il est. Comme pour la plupart des produits Tokyoflash, il vous faudra un certain temps d’adaptation avoir de pouvoir rapidement déchiffrer l’heure.

D’ores et déjà disponible sur leur boutique en ligne, ceux qui seront enclins à porter cette réédition aux airs de panneaux de contrôle pour mini-ordinateur rétro-futuriste devront compter 82 € pour en faire l’acquisition, avant de voir son prix grimper dans un peu plus d’une trentaine d’heures.




Plus d'informations sur ce sujet en vidéo:






Le réfrigérateur fête ses 100 ans

En 100 ans d'existence, cet appareil électroménager qui a révolutionné le quotidien est devenu presque incontournable.Le réfrigérateur est présent dans presque tous les foyers.
Nous l'avons appris en faisant quelques recherches à l'occasion de cet anniversaire : le célèbre Frigidaire dont le nom de la marque est presque tombé dans le langage courant n'a fait son apparition "qu'en" 1916*. Il n'est donc pas le premier réfrigérateur fabriqué industriellement ; le tout premier du marché portait le nom de Domelre pour "Domestic Electric Refrigerator". Cette marque américaine originaire de Chicago a lancé son appareil en 1913, quelques années avant Frigidaire.

Ingénieur allemand spécialiste de la réfrigération et de la cryogénie, Carl Von Linde crée la première machine de réfrigération à absorption dès 1870. Ses recherches ont largement contribué à l'adaptation des techniques de réfrigération dans les foyers et à la mise au point des premiers réfrigérateurs.

Mais comme le remarque le GIFAM, il faut attendre les années 50 pour que ces appareils commencent à se démocratiser, notamment grâce à des tarifs qui deviennent un peu plus accessibles. Il faut attendre 1944 pour qu'apparaisse le premier réfrigérateur à absorption, commercialisé par l'entreprise suisse Sibir. Ce dernier peut être alimenté à l'électricité, mais pas seulement, puisque le gaz et le pétrole peuvent également être une source d'énergie.

C'est en 1969 qu'apparaissent les premiers appareils combinant réfrigérateur et congélateur, dotés d'un compartiment dont la température peut atteindre -18°C, une capacité qui s'améliore encore en 1971, date à laquelle cet espace de congélation est en mesure d'atteindre une température encore inférieure, soit -32°C. La nouveauté c'est que cela permet de congeler soi-même des aliments frais, ce qui n'était pas possible avec une température de -18°C. 

Depuis, les fabricants ont fait beaucoup de chemin et les innovations n'ont eu de cesse d'envahir ce secteur — l'étiquette énergie aidant depuis son apparition en 1992 puisqu'elle fixe des objectifs aux fabricants. Désormais, on trouve des réfrigérateurs de toutes les tailles, avec des contenances très diverses, des parois de plus en plus fines pour offrir une capacité maximale en conservant des dimensions raisonnables, des fabriques de glaçons et distributeurs d'eau fraîche, des espaces intérieurs modulables et une consommation électrique réduite d'année en année.  

Lenovo vient de dévoiler en Asie son nouveau smartphone Vibe Z.

Le smartphone Lenovo Vibe Z avec un processeur Snapdragon 800 dévoile en Asie.

Ce smartphone haut de gamme est équipé d’un écran IPS de 5.5 pouces avec une définition full HD, un port dual-SIM, un processeur quad-core Snapdragon 800 cadencé à 2.2Ghz avec GPU Adreno 330 et 2Go de RAM, un capteur photo de 13 mégapixels f/1.8 Sony IMX135 avec falsh dual-LED flash, une camera visio de 5 mégapixels grand-angles, la 4G LTE, les Wifi, Bluetooth, GPS, le tout sous Android avec une épaisseur de 7.9mm.


LG rembourse 70 € sur le Nexus 5

Au-delà de ses caractéristiques plutôt haut de gamme, le point fort du Nexus 5 se situe surtout dans le rapport qualité/prix imbattable qu'il propose. Pourtant, LG, qui fabrique le téléphone, en remet une couche en proposant de rembourser 70 € jusqu'à la fin de l'année. Affaire du siècle ?

Malheureusement, non. Ceux qui rêvaient déjà de faire jouer cette OdR sur leur Nexus 5 fraîchement commandé sur le Google Play peuvent oublier l'affaire. Le remboursement ne concerne pas les commandes effectuées sur le site de Google. Il ne sera malheureusement pas possible de se payer la bête pour 279 €.

Cette offre, qui pourrait paraître alléchante au premier abord, est au final une petite compensation pour ceux qui achèteront leur mobile auprès d'une boutique tierce. En effet, dans la mesure où elle n'est valable que pour les achats effectués sur des sites marchands ou en boutique, elle concerne ceux qui auront craqué en dépit de tarifs supérieurs à ceux affichés par Google. Or, avec des tarifs constatés qui sont, au mieux, un peu au-dessus de 450 €, la note restera plus salée, même avec remboursement, que sur le Play store.



Il est compréhensible que LG veuille pousser les ventes de son dernier-né en dehors du giron de Mountain View. Il est par contre un peu regrettable que l'offre soit présentée de manière un brin ambiguë. On saluera néanmoins l'effort, qui permettra peut-être à certains de ne pas attendre des semaines pour avoir leur téléphone, et ce sans débourserbeaucoup plus que les acheteurs les plus rapides.

En parallèle, on note que cette offre de remboursement suit de près celles concernant les G Pad 8.3, Optimus G Pro et le smartphone G2  du constructeur coréen. LG copierait-il la stratégie de son voisin et concurrent Samsung, qui use et abuse de ce type d'offres ? 



samedi 9 novembre 2013

Google aurait tester la technologie pour suivre le comportement dans le monde réel des consommateurs

Google est censément teste une nouvelle technologie qui pourrait suivre le comportement des consommateurs dans les magasins et les entreprises du monde réel.

La nouvelle technologie de Google serait brancher sur les services de localisation sur les smartphones via des applications populaires telles que Google Maps et Gmail, selon un rapport de digiday.com.
L'utilisateur s'engage à «opt in» pour les services de localisation quand ils chargent applications Google sur leur téléphone, ce qui signifie Google peut alors suivre ces données.
L'objectif est que par le suivi de la localisation des clients dans l'environnement d'achat, Google peut fournir des informations mieux ciblées pour prospective promet.
Il peut également démontrer une meilleure «conversion», c'est à dire que, après la diffusion d'annonces via la recherche pour les produits, les clients sont alors «convertir» cette expérience dans un achat dans le monde réel.
Selon le Business Insider, les gens passent plus de 15 heures par semaine à chercher des produits en ligne, et au moins 50 pour cent de ceux qui donnent suite à un achat rapide.

iPad Air : la nouvelle tablette d’Apple a pris feu puis elle a explosé dans une boutique Vodafone

Un magasin VODAFONE à Canberra a été évacué mercredi après un iPad explosé.

iPad Air est le nom de la nouvelle tablette d’Apple, mais l’une d’entre elles a explosé dans une boutique de téléphonie.

L’iPad Air semble devenir le nouveau produit phare de la Pomme. La nouvelle tablette propose un écran Retina et elle a également subi un régime comparé à la précédente génération. En effet, le modèle WiFi pèse 469 grammes. Cet appareil rencontre donc un certain succès, car selon les premières estimations plusieurs millions de tablettes auraient été écoulées après trois jours de commercialisation. Toutefois, un iPad Air en Australie a chamboulé la visite des clients dans une boutique de l’opérateur Vodafone située à Canberra. De la fumée s’est dégagée de l’appareil puis les flammes sont apparues.

Incendie maîtrisé par les pompiers

L’iPad Air qui était un modèle de démonstration était branché et les flammes se sont dégagées du port Lightning. Une explosion a eu lieu, mais les pompiers ont pu limiter les dégâts. En effet, les flammes ne se sont pas propagées dans la boutique, les clients et les employés n’ont pas été blessés. L’iPad Air qui est dans un état assez critique a été gardé et envoyé à Apple. Le Daily Mail révèle que l’allure de l’iPad Air « laisse penser qu’il a souffert d’une forte chaleur ». La Pomme qui n’a pas souhaité faire de commentaires a décidé de réaliser une série de tests. Ces derniers permettront au fabricant de connaître l’origine du problème.

Des défaillances chez d’autres fabricants

Ce n’est pas la première fois qu’un appareil estampillé Apple est victime d’une surchauffe. L’iPhone a fait la Une de la presse à plusieurs reprises pour des explosions lors d’une utilisation. Toutefois, ce problème ne concerne pas seulement Apple puisque d’autres fabricants ont également été touchés par ce genre de défaillances. Généralement, les causes sont trouvées du côté des batteries des appareils. Les réactions chimiques dégénèrent et peuvent entraîner des étincelles, des flammes puis une explosion. Le journal dévoile une photo de cet iPad Air qui est sérieusement endommagé.
Ce modèle de démonstration iPad a explosé dans un magasin Vodafone tôt cette semaine.
Source : News

Apple a reçu 719 requêtes des États et sa volonté n’est pas de collecter vos données

Apple joue la carte de la transparence puisque la firme de Cupertino communique les demandes des États et elle fait quelques précisions.

Le programme PRISM est toujours d’actualité et certaines firmes ont décidé de jouer la carte de la transparence dans le secteur de la collecte des données. Ainsi, Google, Yahoo, Facebook et maintenant Apple proposent un rapport où les sociétés dévoilent les requêtes envoyées par les gouvernements. L’EFF a apprécié la transparence d’Apple qui dévoile des informations sur les pays qui ont demandé des informations sur les utilisateurs des produits de la marque. La firme de Cupertino communique également le nombre de demandes acceptées, rejetées… Les États-Unis auraient fait le plus de demandes, mais Apple ne peut pas communiquer le nombre exact. Il est donc difficile de connaître l’ampleur, la firme reconnaît qu’elle peut seulement fournir des fourchettes. Les États-Unis, qui sont suivis par le Royaume-Uni (127), l’Espagne (102) et l’Allemagne (93) ont envoyé entre 1 000 et 2 000 requêtes.

Lever la restriction aux États-Unis

Apple précise, qu’elle a été contrainte de répondre, favorablement à entre 0 et 1 000 demandes. Dans le monde entier, 719 requêtes ont été envoyées à Apple lors du premier semestre 2013. En ce qui concerne la France, elle a envoyé 72 demandes et 14 ont été acceptées par la firme. La Russie a envoyé une requête contre 6 pour la Chine. La firme de Cupertino révèle dans son rapport qu’elle conteste formellement cette obligation de silence imposée par les États-Unis. Apple travaillerait actuellement pour que cette restriction soit levée. Ainsi, dans ce document, l’entreprise révèle qu’elle discute avec le Congrès, les tribunaux, le procureur général des États-Unis ainsi que la Maison-Blanche.

La collecte des données des utilisateurs

Dans son rapport, Apple attaque également Facebook et Google. Les deux entreprises ont précisé qu’elles utilisaient les données des utilisateurs de leur service à des fins publicitaires. La Pomme révèle que cette collecte d’informations n’est pas une activité primordiale. Enfin, Apple évoque les contenus des demandes qui sont généralement en lien avec des appareils volés ou perdus.
Source : Rapport Apple

Rachat de Nokia par Microsoft, entre hasards et théorie du complot

Lors du premier trimestre 2014, la branche téléphonie mobile de Nokia devrait appartenir à Microsoft, ceci en échange d'un chèque de 5,44 milliards d'euros (soit moins que pour Skype). Mais depuis cette annonce, et en réalité depuis la nouvelle de son arrivée dès le mois de septembre 2010, tous les yeux sont braqués sur Stephen Elop, le patron de Nokia. Il faut dire que de nombreux points étonnants ont de quoi rendre suspects tous les agissements de l'ancien président Business de Microsoft, et ce rachat par son ancien employeur.

Une « crise » en 2009/2010 à tempérer

Avec 64,6 millions de téléphones écoulés dans le monde lors du troisième trimestre 2013, Nokia est aujourd'hui encore une entreprise majeure dans le secteur de la téléphonie. En réalité, seul Samsung fait mieux à ce jour. Pourtant, l'image de la société finlandaise s'est étiolée ces dernières années, notamment du fait de ses choix stratégiques dans le secteur des smartphones, marché phare et lucratif.

Mais revenons trois ans en arrière. En 2010, les iPhone et les smartphones sous Android montent en puissance, faisant de l'ombre aux téléphones plus classiques. Pourtant, si l'on analyse de près les données de 2010, année où Nokia a décidé de licencier son patron présent depuis quatre ans à ce poste (et trente ans au sein de l'entreprise), y avait-il péril en la demeure ? Pas vraiment. Certes, les parts de marché gigantesques de Nokia étaient déjà en fort recul cette année là, avec 33,1 % du secteur des smartphones, contre 39 % en 2009 selon IDC. Le dernier trimestre 2010 était pire encore avec une part de marché de 28 %, contre 38,6 % fin 2009. Mais c'est surtout oublier que Nokia a écoulé 100,3 millions de smartphones cette année (+48,2 %), dont 28,3 millions au dernier trimestre (+36,1 %).

Depuis de nombreux trimestres, Apple perd des parts de marché dans le secteur des smartphones du fait de la pression imposée par Samsung. Annonce-t-on pour autant que la société américaine est en crise, qu'elle doit changer de direction ou même de système d'exploitation  ? Non, car les ventes en quantité restent importantes, et Apple perd de l'influence car sa croissance est inférieure à celle des concurrents, tout simplement. Cela ne signifie pas néanmoins que la pomme doit entamer une révolution et changer de tout au tout.

C'est pourtant ce qu'a fait Nokia à cette époque. Bien entendu, certains noteront qu'en réalité, les parts de marché du constructeur ne se sont pas étiolées en 2010, mais que cela avait déjà commencé en 2009. Mais là encore, il ne s'agissait que de pourcentage, non de quantité. Si effectivement Symbian perdait de sa superbe et qu'iOS et Android imprimaient une pression non négligeable, l'avis de décès de Nokia semblait encore bien loin au regard de ses niveaux de ventes et de ses taux de croissance.

Elop, un choix avant tout étonnant

En septembre 2010, le n°1 du téléphone au monde (depuis 1998 aux dépens de Motorola) a donc annoncé qu'il était temps de changer de direction et de stratégoe. Stephen Elop a ainsi remplacé Olli-Pekka Kallasvuo (dit OPK) le 21 septembre précisément. Mais pourquoi ce choix de Stephen Elop ? Après tout, le Canadien n'avait aucune expérience réelle dans le secteur de la téléphonie mobile. Il a en effet travaillé pour des sociétés comme Lotus Development, Macromedia (sept ans), Adobe (un an), Juniper Networks (un an) et la branche Business de Microsoft (durant moins de trois ans). Qui plus est, son CV indique qu'il a travaillé en tant que Directeur des Systèmes d'Information au sein de la chaîne d'alimentation Boston Chicken entre 1992 et 1998, année où la société a fait usage du chapitre 11 de la loi sur les faillites avant d'être rachetée un peu plus tard par McDonald's. Rajoutons qu'Elop a été PDG de Macromedia trois mois à peine avant... son rachat par Adobe.

En bref, hormis son expérience générale, le CV de Stephen Elop n'avait pas de quoi faire sauter au plafond ni de quoi laisser espérer une remontée des parts de marché de la part de Nokia. D'autant plus qu'auparavant, les patrons du géant de la téléphonie mobile avait toujours été Finlandais. Ce choix a-t-il été poussé par Microsoft ? Le conseil d'administration de Nokia a-t-il été manipulé ? Le but était-il de faire d'Elop un cheval de Troie afin de réduire la valeur de Nokia et permettre à Microsoft de le racheter pour une bouchée de pain ? Beaucoup le pensent, certains le sous-entendent fortement voire l'affirment, notamment en Franceaux États-Unis, et bien entendu en Finlande (ici ou encore ) où l'affaire fait évidemment grand bruit tant l'entreprise a une importance majeure pour son image. Rappelons tout de même qu'à ce jour, Nokia (dans son ensemble) vaut 28 milliards de dollars, contre plus de 37 milliards quand Stephen Elop a été mis en place et près de 150 milliards de dollars à son apogée (boursière) fin 2007.

Une vente et un contrat équivoques

La suite de l'histoire entre fin 2010 et 2013 est plus connue et ne mérite pas que nous nous penchions dessus longuement, cela a déjà été fait maintes fois. En résumé, Elop a décidé en février 2011 de s'allier avec Microsoft, de choisir Windows Phone et donc d'abandonner peu à peu Symbian. Les premiers modèles de Nokia étaient en outre fournis avec Windows Phone 7. Or, quelques mois à peine après leur mise en vente, Microsoft annonçait que les modèles WP7 ne seraient pas mis à jour vers la version 8 du système à cause de changements techniques très importants. Au temps pour la pérennité commerciale des premiers Lumia… 

Stephen Elop (à gauche),Steve Ballmer (à droite)
Mais si les suspicions envers Stephen Elop étaient déjà importantes du fait de son passé et de ses choix stratégiques, la vente de la division mobile de Nokia à Microsoft a ajouté un argument de plus aux plus dubitatifs. Sans surprise, Stephen Elop va réintégrer Microsoft ; il a d'ailleurs quitté son poste de PDG de Nokia ainsi que son siège au sein du conseil d'administration dès l'annonce du rachat. Mais nous avons surtout appris que cette vente allait lui rapporter un pactole de 18,8 millions d'euros, soit environ 25 millions de dollars. Une nouvelle à la fois choquante pour la Finlande où les licenciements ont été nombreux, au point d'agiter la sphère politique locale, et en même temps peu étonnante pour les adeptes de la théorie du complot de la première heure.

Le problème de ce bonus géant réside dans l'association de plusieurs faits surprenants. Tout d'abord, le contrat d'Elop stipulait qu'une prime lui serait versée en cas de vente à une autre société (permettant à l'action de rebondir), clause qui n'était pas présente dans le contrat du précédent PDG de Nokia. Une clause qui a surtout incité Elop à élaborer une stratégie visant à vendre Nokia, ou tout du moins une partie de la société. Autre point majeur, nous savons que ce bonus sera majoritairement pris en charge par Microsoft et non par Nokia, pourtant son employeur. De quoi encore alimenter l'idée du Cheval de Troie. Mais ce n'est pas tout. Suite à ces révélations de la presse finlandaise, confirmées plus tard par Nokia elle-même dans ses documents destinés aux investisseurs, la direction de la société européenne a commencé à s'emmêler les pinceaux, assurant dans un premier temps que le contrat d'Elop était similaire à son prédécesseur (ce qui est faux), ou encore en déclarant que si Microsoft n'avait pas payé 70 % de cette prime, Nokia aurait dû la prendre en charge à 100 %. Sachant que cette particularité a été négociée la veille de l'officialisation du rachat. Rajoutons enfin qu'il a été demandé à Elop de rembourser son bonus, demande déclinée par ce dernier pour la simple et bonne raison qu'il était en train de divorcer et que sa compagne comptait bien avoir sa part du pactole...

Aujourd'hui, Risto Siilasmaa, président du conseil d'administration et actuel PDG de Nokia par intérim (moyennant une toute petite prime ridicule de 500 000 euros), est dans une situation périlleuse. Le Finlandais est en effet accusé d'avoir réalisé de fausses déclarations au sujet du contrat de Stephen Elop, en rapport à ce que nous avons décrit ci-dessus. Les petits actionnaires de Nokia ont d'ailleurs très peu apprécié ces propos. Notez aussi que si tous les regards se sont tournés vers Elop quant aux relations entre Nokia et Microsoft, il faut savoir que c'est en réalité Siilasmaa qui a principalement négocié la vente de sa division mobile à la firme américaine. Le fondateur et ex-président de F-Secure est aussi présent au conseil d'administration de Nokia depuis 2008. Il était donc présent lors du choix de Stephen Elop en 2010.

Le 19 novembre prochain, soit dans dix jours, se tiendra une réunion extraordinaire des actionnaires. Il sera alors question de valider ou non l'acquisition par Microsoft. La prime exceptionnelle versée à Stephen Elop sera aussi en jeu.

Singapour découvre des failles de sécurité dans l'iOS d'Apple


Des chercheurs d'I2R (Institute for Infocomm Research), l'un des instituts d'A*STAR (Agency for Science, Technology and Research), ainsi que des chercheurs de SMU (Singapore Management University), ont découvert des failles de sécurité dans l'iOS d'Apple, qui est aujourd'hui embarqué sur plus de 500 millions d'appareils.

Ces failles permettaient aux applications tierces de passer outre le code de sécurité, d'interférer ou de prendre la main sur les fonctions liées à la téléphonie et d'envoyer des tweets sans l'autorisation de l'utilisateur. Les chercheurs ont informé Apple qui à corrigé ces failles de sécurité avant le lancement mondial de l'iOS 7 en septembre dernier. Les applications tierces sont toutes les applications qui ne sont pas développées par Apple, qui permettent d'étendre très largement la polyvalence des smartphones, mais posent également des problèmes de sécurité.

Les chercheurs ont réalisé plusieurs attaques, comme passer outre le code PIN, bloquer les appels entrants et envoyer des tweets non autorisés. Pour résoudre ces problèmes, l'équipe a proposé des méthodes pour améliorer les processus de vérification et corriger les failles révélées. Apple a d'ailleurs reconnu la contribution des équipes d'A*STAR et de SMU.

Le professeur Steven Miller, vice-président de la recherche et doyen de la faculté des systèmes d'informations de SMU, a déclaré : "La sécurité des informations est un domaine clé de la recherche au sein de la faculté des systèmes d'informations de SMU. Nos équipes de chercheurs n'ont pas simplement pour but d'impacter le monde de la recherche, ils visent une communauté plus large. Je suis heureux de savoir que nos chercheurs ont tiré profit de notre expertise pour améliorer la sécurité des espaces virtuels et de renforcer la protection des données et de la vie privée sur les plateformes iOS."

Initiative de WiFi Blumenfield Obtient première audience devant le Conseil de ville de Los Angeles, Efface étape cruciale


LOS ANGELES - La proposition de Los Angeles City Councilmember Bob Blumenfield apporter la connexion haut débit sans fil dans toute la ville de Los Angeles lève un obstacle important aujourd'hui que le Conseil a demandé à l'unanimité de l' Agence des technologies de l'information de la Ville (ITA) pour rédiger une demande de propositions (DP) pour le service.

" Les avantages pour la Ville de l'accès universel au haut débit sont nombreuses ", a déclaré Blumenfield . "En particulier , l'accès à Internet sans fil permettra de combler la fracture numérique tout en générant le développement économique et rendre notre ville encore plus convivial pour les visiteurs . Je suis heureux de voir mes collègues qui reconnaissent la valeur de l'investissement dans notre infrastructure virtuelle " .

Est prévu d'élargir l'accès à large bande sans fil et de fibres pour avoir des avantages tangibles à la création d' emplois au niveau local et les initiatives de développement de la main-d'œuvre .

ITA directeur général Steve Renecker présenté au Conseil ce qui a fonctionné dans d'autres villes et ce que la ville de Los Angeles a fait dans le passé que l'agence se tourne vers la rédaction d'un appel d'offres qui comprend l'accès fibre et sans fil.

Il a été près de 5 ans depuis Los Angeles abandonné une initiative WiFi précédent basé sur la technologie de réseau maillé sans fil à jour. En ce moment , des villes comme Houston , Philadelphie et Minneapolis ont mis en œuvre avec succès leurs propres initiatives en matière de large bande sans fil , tandis que la technologie a connu des avancées significatives .

L' initiative de large bande sans fil , introduit par le Councilmember en Juillet , est la première initiative politique majeure de Blumenfield en tant que président de l'innovation , de la technologie et des services en général ( TISG ) .

S'exprimant en faveur de l'initiative , Kevin Taylor , président du conseil de quartier Reseda, qui a déjà adopté une résolution de soutien à l'initiative de large bande sans fil Blumenfield , a appelé un " changement de jeu effort à Los Angeles pour correspondre à d'autres villes de classe mondiale . "

Depuis son lancement , l'initiative a travaillé à travers la ville à une vitesse vertigineuse . Councilmember Blumenfield a travaillé avec Councilmembers Bonin et O'Farrell, qui siègent également au comité TISG , sur la meilleure façon de mettre en œuvre le programme. Aujourd'hui offert la première occasion pour l'ensemble du Conseil d'entendre la proposition.

Suite à la directive de Blumenfield , le Conseil a autorisé ITA de rédiger un appel d'offres avec un oeil vers l'exploitation des actifs de la Ville de réduire les coûts pour la Ville et créer des incitations pour les partenaires potentiels. Councilmember Blumenfield profité de l'occasion pour encourager les soumissionnaires potentiels à présenter des propositions .

" Nous n'allons pas à ce sujet dans une manière prescriptive. Je veux exhorter tout et tous les partenaires potentiels à soumettre des propositions créatives que nous cherchons à pousser Los Angeles dans le 21ème siècle " .

Une fois terminé, Los Angeles serait la plus grande ville des Etats-Unis avec l'accès gratuit et universel à la large bande sans fil.

vendredi 8 novembre 2013

Canonical (Ubuntu) utilise sa marque contre un site critique

Comme le ferait des éditeurs de logiciels propriétaires, l'éditeur de la distribution Linux Ubuntu a tenté d'utiliser ses droits de propriété intellectuelle pour faire taire un site internet critiquant de potentielles atteintes à la vie privée générées par les dernières versions d'Ubuntu.
Canonical, dont la distribution Ubuntu est déjà perçue avec sévérité par les puristes de Linux qui reprochent à l'éditeur de s'éloigner des valeurs originelles du logiciel libre, ne va pas arranger sa réputation. Comme le rapporte Ars Technica, Canonical a utilisé ses droits sur la marque "Ubuntu" pour tenter de rendre moins visible une critique pouvant porter atteinte à ses intérêts commerciaux.

L'activiste Micah Lee, qui est à l'origine du projet HTTPS Everywhere au sein de l'Electronic Frontier Foundation (EFF), et qui s'occupe de la direction technique de la Fondation pour la Liberté de la Presse, s'était beaucoup agacé des conséquences du choix fait par Canonical d'intégrer des publicités dans sa recherche unifiée. En effet, depuis Ubuntu 12.10, toutes les requêtes effectuées dans le champs de saisie d'Unity, que ce soit pour lancer une application locale ou rechercher une information sur Internet, sont renvoyées vers un serveur d'Ubuntu, qui interroge lui-même les serveurs d'Amazon pour obtenir d'éventuels liens sponsorisés à afficher chez l'utilisateur. Ainsi, Canonical sait tout ce que saisit l'utilisateur, même dans le contexte de requêtes locales.

Pour s'opposer à cette implémentation, devenue optionnelle, Micah Lee a créé le site FixUbuntu.com, constitué d'une seule et unique page qui explique à l'utilisateur d'Ubuntu comment désactiver l'intégration des publicités dans la recherche unifiée. "Ubuntu devrait protéger par défaut la vie privée de l'utilisateur. Puisqu'il ne le fait pas, vous pouvez utiliser le code sur la gauche pour désactiver les parties invasives d'Ubuntu", peut-on lire sur le site.

Mais Canonical a envoyé une mise en demeure à Micah Lee, pour lui demander de ne plus utiliser le logo d'Ubuntu sur son site internet — ce qu'il a accepté — et de ne plus utiliser la marque "Ubuntu" dans son nom de domaine. Une telle demande, qu'il n'a pas accepté en estimant être dans son bon droit, l'obligerait donc à fermer son site et à le rouvrir sous un autre nom, beaucoup moins visible.

En signe de "bonne volonté", Lee a tout de même ajouté un disclaimer sur son site internet :

"Au cas où vous seriez 1) un total imbécile ; ou 2) un avocat ; ou 3) les deux à la fois, soyez s'il vous plait conscient que ce site n'est pas affilié à ou approuvé par Canonical Limited. Ce site critique Canonical pour certaines fonctionnalités invasives pour la vie privée d'Ubuntu, et apprend aux utilisateurs comment les réparer. Donc, évidemment, ce site n'est pas approuvé par Canonical et notre utilisation de la marque Ubuntu est purement descriptive. Elle aide le public à trouver ce site et à comprendre son message".

Micah Lee indique aussi à Ubuntu que la meilleure manière d'obtenir la fermeture de son site est de désactiver par défaut l'intégration des publicités dans la recherche unifiée, et de ne la proposer que sur activation volontaire par l'utilisateur.

La fin d'AdBlock ? Google prend le contrôle exclusif des extensions Chrome


Officiellement pour des raisons de sécurité, mais officieusement également pour s'assurer la main-mise sur l'environnement, Google a décidé de bannir à partir du mois de janvier toute extension pour Chrome qui ne sera pas validée et référencée sur sa plateforme Chrome Web Store.
Il ne sera bientôt plus possible d'installer une extension au navigateur Chrome qui n'a pas été préalablement validée et jugée conforme aux conditions contractuelles du Chrome Web Store par les équipes de Google. La firme de Mountain View a annoncé jeudi qu'à partir du mois de janvier, les nouvelles versions de Chrome sous Windows interdiront l'installation de toute extension qui n'est pas référencée sur Chrome Web Store, la plateforme de centralisation des extensions du navigateur.
Si la décision est prise officiellement pour des raisons de sécurité, pour mettre fin à l'installation d'extensions malveillantes, elle a sans doute aussi voire surtout des arrières-pensées commerciales.
En effet, elle confie à Google le contrôle de l'écosystème Chrome, avec la possibilité de transformer le Chrome Web Store en boutique d'applications payantes (le service ressemble déjà furieusement à un App Store, mais sauf erreur de notre part, tout y est pour le moment gratuit). Ainsi, même s'ils jugent par exemple que les commissions exigées par Google sont trop élevées, les développeurs n'auront d'autre choix que de passer par la plateforme de Google, ou de tirer un trait sur toute la clientèle utilisatrice de Chrome. Un phénomène déjà bien connu avec les éditeurs d'applications iOS, soumis aux bons vouloirs d'Apple.
Par ailleurs, les développeurs qui ne peuvent plus distribuer leurs extensions en indépendants devront désormais nécessairement obéir aux conditions d'utilisation imposées par Google. Or peut-être qu'un jour Google trouvera qu'il n'est plus tout à fait dans son intérêt d'autoriser une extension comme AdBlock, qui bloque la publicité des sites internet, alors que l'une des clauses du contrat interdit toute extension qui "enfreindrait sciemment les conditions d'utilisation d'une tierce partie", ou qui "entraverait (...) les données ou d'autres biens ou services appartenant à un tiers". Google a déjà par le passé interdit des bloqueurs de publicité.
Les conditions d'utilisation de Chrome Web Store interdisent également aux développeurs toute extension qui "enfreindrait les droits de propriété intellectuelle d'autrui", ou qui "permettrait le téléchargement non autorisé de contenu ou de médias en streaming", quand bien même la loi autorise la copie privée.
Bientôt le grand ménage ?

IBM vendra votre profil psychologique créé à partir de Twitter

IBM développe actuellement un outil qui lui permet d'établir un profil psychologique des utilisateurs de Twitter, en sondant les profondeurs de l'âme à travers les messages de 140 caractères publiés par les internautes.

Montrez-moi vos tweets et je dirai aux annonceurs qui vous êtes. IBM, qui a réalisé ce qui est probablement le moteur d'analyse sémantique le plus impressionnant au monde à l'heure actuelle avec Watson, teste une technologie qui analyse le contenu des messages publiés par les utilisateurs de Twitter, pour dresser non seulement un profil de leurs centres d'intérêts, mais aussi un profil psychologique de leur personnalité profonde.
Développée par la chercheuse Michelle X. Zhou, la technologie analyse le contenu des quelques centaines ou milliers de messages les plus récents de l'utilisateur, pour établir automatiquement une cartographie du caractère basée sur les Big Five, les cinq principaux critères de la personnalité dégagés par le psychologue américain Lewis Goldberg. Comme le résume Wikipedia, ils sont parfois résumés par le "modèle OCEAN" :
  • (O) ouverture à l'expérience - appréciation de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes, curiosité et imagination ;
  • (C) caractère consciencieux - autodiscipline, respect des obligations, organisation plutôt que spontanéité ; orienté vers des buts ;
  • (E) extraversion - énergie, émotions positives, tendance à chercher la stimulation et la compagnie des autres, fonceur ;
  • (A) caractère agréable ou agréabilité - une tendance à être compatissant et coopératif plutôt que soupçonneux et antagonique envers les autres ;
  • (N) névrosisme ou neuroticisme - contraire de stabilité émotionnelle : tendance à éprouver facilement des émotions désagréables comme la colère, l'inquiétude ou la dépression, vulnérabilité.
Dans un premier temps, Michelle Zhou a d'abord enseigné à Watson à détecter ce qui dans les tweets pouvait démontrer un trait de personnalité. Tout un corpus d'utilisateurs de Twitter a été passé à la moulinette, avec d'un côté l'historique de leurs tweets, et de l'autre les réponses à des questionnaires traditionnels utilisés par les psychologues. Puis des tests à blanc ont été réalisés sur 300 personnes, et dans 80 % du temps, les caractères décrits par IBM à partir des tweets avaient une "forte corrélation" avec les résultats des tests psychologiques.
"Nous voulons utiliser les médias sociaux pour obtenir des informations sur un individu", explique Zhou au magazine du MIT. "Quelle est l'émotion générale de cette personne ? Quelle est la résistance émotionnelle de cette personne ? Des gens avec des personnalités différentes veulent des choses différentes".
IBM, qui travaille déjà avec des entreprises dont elle tait le nom, veut permettre par exemple aux call centers d'appeler au bon moment de la journée, quand le prospect est en principe la plus disponible et la moins stressée, mais aussi d'avoir un argumentaire adapté. Une compagnie aérienne qui doit appeler pour annoncer l'annulation ou le retard d'un vol saura si elle a affaire à une personne extravertie, dont les études montrent qu'elles attendent une gratification (des Miles en dédommagement), ou une personne consciencieuse, qui veut surtout qu'on lui dise quand sera le prochain départ.
A terme, IBM croisera bien d'autres sources que Twitter pour établir un même profil psychologique, et vendra ce profil à toutes les entreprises qui en trouvent utilité. Que ce soit les marchands en ligne pour savoir quelles offres mettre en avant à quels clients, ou même, pourquoi pas, les partis politiques qui pourront personnaliser leur discours.

Ason Technology expose son panneau lumineux OLED multi couches à haute performance


L'entreprise Ason Technology Co Ltd exposait pour la première fois son panneau lumineux OLED [1] composé d'un assemblage de 5 couches électroluminescentes durant la FPD International 2013 [2] qui s'est déroulé à Yokohama du 23 au 25 octobre.

L'entreprise a développé ce panneau en utilisant une technologie interne, basée sur l'émission multi-photon (MPE), pour l'assemblage des couches électroluminescentes du panneau OLED.



En général, plus il y a de couches électroluminescentes dans le panneau et plus il est facile de produire une forte luminosité et un rendu des couleurs performant avec un faible courant électrique. Cela permet d'augmenter la durée de vie du produit mais accroît également le quenching [3] causé par les interférences lumineuses.


La technologie conventionnelle MPE ne permet pas de dépasser des assemblages de plus de trois couches électroluminescentes. Néanmoins, Ason a annoncé avoir réussi à assembler plus de 10 couches grâce à sa nouvelle technologie. Cependant, lors du salon, seul un panneau composé de 5 couches ayant une luminance [4] plus grande que les produits concurrents et possédant une efficacité lumineuse [5] plus forte a été exposé. En plus de la structure multicouche, Ason Technology a amélioré d'autres détails techniques évitant tout changement de la couleur émise et résolvant ainsi le problème récurant des panneaux OLED.

Bien qu'Ason Technology n'ait pas dévoilé plus de détails, l'entreprise a également perfectionné le processus de fabrication des panneaux utilisant de manière très performante les matériaux et obtenant un haut niveau de rendement. L'efficacité lumineuse actuelle du panneau est faible car Ason Technology a uniquement utilisé des matériaux fluorescents. L'entreprise commencera la fabrication des panneaux avec des matériaux phosphorescents de haute efficacité lumineuse en février 2014 avec une production mensuelle de 100 unités.

Ason Technology a annoncé que sa capacité de production pourrait atteindre 2.000 panneaux par mois et espère pouvoir en produire environ 100.000 par mois en 2016 grâce à un équipement de 5ème génération.

----

[3] quenching : mot anglais désignant tout processus diminuant l'intensité fluorescente d'une substance.

[4] luminance (cd/m2) : mesure la lumière émisse sur une surface, s'exprime en candela par mètre carré.

[5] efficacité lumineuse (lm/W) : mesure de la lumière visible émise par une source lumineuse. S'exprime en lumens par watt.