La fibre optique d’Orange s’inscrivait dans un projet assez ambitieux qui consistait à équiper une ville à 100%.
En octobre 2012, Orange faisait une déclaration concernant la fibre optique. L’opérateur lançait son projet qui consistait à équiper une ville à 100% et il avait jeté son dévolu sur Palaiseau. Le Très Haut Débit devait donc être disponible pour les habitants, les professionnels et les entreprises de la ville. La société pouvait ainsi mettre à la disposition des autres opérateurs un réseau 100% fibre optique qui leur permettait de proposer diverses offres pour les Palaisiens. Un an après le lancement de ce projet, Orange a presque réussi son défi puisque la couverture a atteint 90%. Le réseau fibre optique remplacera donc bientôt le cuivre dont l’accès sera prochainement coupé, sauf pour certaines entreprises.
100% atteint au début 2014
Orange a donc réalisé un premier bilan un an après le lancement du dossier fibre optique à Palaiseau. Le PDG, Stéphane Richard a précisé ce vendredi que « 5% sont en cours de déploiement et les 5% restants sont à boucler. C’est une affaire de quelques mois ». Le 100% sera donc atteint prochainement dans cette ville, mais il a toutefois précisé que les collectivités devaient aider Orange « à convaincre la machinerie des bailleurs à basculer sur la fibre ». La situation dans cette ville est donc celle escomptée, mais l’ambiance n’a pas toujours été aussi joviale. Orange a été confronté à la réticence de certains opérateurs, mais lors de la conférence, le PDG a révélé que l’entreprise travaillait « avec l’Arcep et les autres opérateurs pour définir le basculement en termes de calendrier. Je suis confiant dans le fait qu’on parviendra à trouver un accord ».
La fin du cuivre ?
Orange a voulu préciser que le calendrier sera respecté, ainsi 100% de Palaiseau sera connectée à la fibre optique au début de l’année 2014. Certains se demandent ce que le cuivre va devenir dans le futur. Il est remplacé par la fibre optique, il faudra donc un jour éteindre la boucle locale. Orange estime que la situation est complexe, car des opérateurs alternatifs ont construit un modèle économique sur cet accès. Des discussions seraient donc en cours, mais le PDG est optimiste.
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